Présentation du groupement de gendarmerie du Morbihan

Mis à jour le 26/11/2014

La Gendarmerie du Morbihan a connu la trame de son organisation territoriale dès 1836, lors de la création des quatre lieutenances.
Siégeant à Vannes, Lorient, Pontivy et Ploërmel, ces lieutenances ont précédé les actuelles compagnies, composant le Groupement de gendarmerie départementale du Morbihan, où siège l'état-major, dans la caserne "Général Guillaudot" à Vannes.

Fonctionnement de l'état-major à Vannes

Le groupement fonctionne comme un état-major restreint, en liaison directe avec :
- les autorités civiles du département : le Préfet et les responsables des différentes administrations ;
- les autorités militaires départementale (le Délégué militaire) et régionale (le Général de division commandant la région de gendarmerie de Bretagne et commandant la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest) ;
- les élus du Morbihan : le Président du conseil général, les parlementaires, les maires ;
- les responsables de la société civile : dans le milieu associatif, les organismes professionnels, les entreprises de tous secteurs...

Pour assurer son commandement et lui permettre d'accomplir les missions dévolues à la Gendarmerie, le commandant de groupement dispose au niveau départemental de divers services, répartis en trois entités :
- le Pôle Commandement ;
- le Pôle Opérationnel ;
- le Groupe « Soutien-Ressources humaines ».

Sur le terrain, des unités subordonnées au groupement complètent le dispositif : les compagnies, l'escadron départemental de sécurité routière, les brigades de recherches, les communautés de brigades, les brigades autonomes, les brigades motorisées, la brigade rapide d'intervention, la brigade nautique et les pelotons de surveillance et d'intervention.

Les compagnies de gendarmerie départementale

Le territoire du Morbihan est divisé en quatre compagnies, commandées par des chefs d'escadron ou des capitaines. La compagnie de gendarmerie départementale est un échelon de commandement implanté, le plus souvent, dans le ressort de l'arrondissement.

Le commandant de compagnie a autorité sur les unités territoriales (communautés de brigades ou brigades territoriales autonomes), le peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie et la brigade de recherches.

L'escadron départemental de sécurité routière (EDSR)

Le commandant de l'EDSR cumule les fonctions de commandant d'unité spécialisée et d'adjoint « sécurité et circulation routières » du commandant de groupement. Il commande et coordonne les quatre brigades motorisées (BMo) et la brigade rapide d'intervention (BRI) qui possède la Mégane RS.

Les chiffres clé de la gendarmerie en Morbihan

708 gendarmes sont affectés au groupement de gendarmerie départementale du Morbihan.
51 unités composent le groupement.
255 communes des 261 que compte le Morbihan sont de la compétence des brigades territoriales.
98 % du territoire du département en zone gendarmerie.
75 % de la population réside dans la zone gendarmerie.
542.000 habitants vivent dans la zone gendarmerie.
36.000 interventions sont réalisées chaque année par les gendarmes du Morbihan.
16.500 crimes et délits ont été constatés par les gendarmes en 2011.

L'organigramme du groupement de gendarmerie départementale du Morbihan

La caserne « Général Guillaudot »
 
Siège du groupement de gendarmerie départementale du Morbihan à Vannes, la caserne « Général Guillaudot » tire son nom du fondateur du mouvement de résistance à l'armée allemande dans le Morbihan.
Sous l'influence et l'engagement du chef d'escadron Maurice Guillaudot, commandant la compagnie de gendarmerie du Morbihan, tous les gendarmes du département ont participé activement dès 1941 à la Résistance.
En 1942, cet officier supérieur prend la tête d'un réseau qui va s'étoffer et devenir, en juillet 1943, le réseau « Action » dont la gendarmerie constituait l'ossature.
L'élaboration d'un important dossier de renseignement destiné à Londres (le « Panier de cerises »), les actions de recrutement, d'instruction et d'armement de nombreux maquisards (« l'Armée secrète du Morbihan ») sont autant de faits d'armes mettant à l'honneur le réseau du commandant Guillaudot.