Vigilance Orange Canicule | Recommandations pour se protéger et protéger son entourage -11 août 2022
Avec la Police de Sécurité du Quotidien, le gouvernement s’est engagé dans une évolution des missions de la police et de la gendarmerie pour répondre à la priorité des Français : la sécurité.
C’est tout l’enjeu de la large concertation lancée par le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb le 28 octobre dernier à La Rochelle : entendre les propositions en partant du terrain. C’est pourquoi chaque policier et gendarme a pu donner son avis via des questionnaires mais aussi des réunions de proximité.
La concertation a aussi été menée au niveau départemental par les préfets avec les associations d’élus, organisations syndicales de la Police et structures de concertation de la Gendarmerie, représentants des policiers municipaux, acteurs de la sécurité privée et des transports, experts... Cette démarche a été reproduite avec leurs représentants nationaux.
A l'issue de quelques semaines d'étude des contributions, le ministre d’État, ministre de l'Intérieur a lancé officiellement la police de sécurité du quotidien le 08 février 2018 à Paris.
Ce sont 70 057 réponses au questionnaire, plus de 500 réunions dans les départements et 150 contributions nationales adressées par les syndicats, universitaires, entreprises et associations d'élus qui ont été analysées pour donner corps à la police de sécurité du quotidien.
Les premières expérimentations débuteront au cours du premier trimestre 2018.
Les policiers et les gendarmes estiment à 74 % que les tâches indues empiètent sur leurs missions essentielles, et 73 % d'entre eux jugent que les missions administratives les éloignent du terrain. Ils souhaitent se recentrer sur le cœur de métier des forces de l'ordre.
Par ailleurs, pour réellement faire reculer les incivilités du quotidien, les forces de l'ordre indiquent manquer de moyens. En effet, 78 % des personnels ayant répondu au questionnaire déclarent qu'ils n'ont pas les moyens juridiques pour agir, 70 % estiment que les condamnations judiciaires ne sont pas assez dissuasives, 68 % pointent un manque de personnel et 66 % soulignent que les procédures sont trop complexes.
Ils déclarent également ressentir une baisse de confiance des Français à leur égard.
Pour résoudre ces problèmes, la police de sécurité du quotidien s'appuie sur plusieurs propositions issues de la consultation :
Ces propositions ont permis de dégager cinq axes pour une nouvelle stratégie d'action.
Gérard Collomb les a présentés le 8 février 2018, lors du lancement officiel de la police de sécurité du quotidien, en présence de nombreux policiers et gendarmes.
La police de sécurité du quotidien dessine ainsi :
site du Ministère de l'Interieur
Documents listés dans l’article :