Ouverture du nouveau lieu d’accueil pour les victimes de violences intrafamiliales sur Lorient

Mis à jour le 05/10/2021

Baptiste Rolland, sous-préfet de Lorient, David Lappartient, président du Conseil départemental du Morbihan, Fabrice Loher, président de Lorient Agglomération, Stéphane Kellenberger, procureur de la République de Lorient, et Anne Bastien, directrice de la CAF du Morbihan, ont inauguré le 4 octobre 2021, le nouveau lieu d’accueil pour les victimes de violences conjugales et intrafamiliales sur l’agglomération lorientaise.

Cette inauguration s'est tenue en présence de nombreux partenaires et des structures porteuses du projet, Dominique Thomas, présidente du CIDFF du Morbihan, et Yves Gicquello, président de La Sauvegarde 56.

Lorène et Maelaig assureront l'accueil et l'accompagnement sur ce lieu d'accueil situé dans le quartier Saint-Louis à Lorient et accessible sur rendez-vous à prendre par téléphone au 02 97 63 52 36.

Les horaires de permanences sont :

  • Mardi de 12h à 19h30
  • Mercredi de 9h à 13h
  • Jeudi de 13h à 20h
  • Samedi de 9h à 12h

Aujourd’hui encore les chiffres sont accablants avec 125 décès en 2020, dont 102 femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint (source: Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple en 2020).

Afin de lutter contre ce fléau qui reste d’actualité en France, les services de l’Etat dans le Morbihan ont établi un schéma départemental de prévention et de lutte contre les violences sexuelles et sexistes signé par une trentaine de partenaires, le 20 mai 2021.

Dans ce cadre, et à l’issue du Grenelle de lutte contre les violences conjugales, de nombreux dispositifs ont vu le jour afin d’améliorer la prise en charge des victimes de violences. Le nouvel accueil de jour en qui ouvre ce 4 octobre 2021 sur Lorient fait partie intégrante de la chaîne de réponses apportées sur le territoire morbihannais.

  • Un dispositif de coordination des différentes actions menées pour accueillir, écouter et orienter les victimes de violences ouvre à Lorient le 4 octobre 2021

L’ensemble des communes de l’agglomération de Lorient se sont engagées avec les services de l’Etat, du Conseil départemental et de la Caisse d’allocations familiales du Morbihan pour soutenir la création d’un dispositif d’accompagnement pour les victimes de violences conjugales et intrafamiliales de l’agglomération. S’organisant autour d’un lieu d’accueil, d’écoute et d’orientation, plus particulièrement à destination des femmes, ce projet vise à recenser les services déjà existants dans les domaines du droit, de l’habitat, de la santé, de l’emploi, de la citoyenneté, de l’insertion et de la solidarité, afin de mutualiser l’offre territoriale et lui donner davantage de lisibilité.

  • Un lieu accueillant et ressourçant géré par le centre d’information des droits des femmes et des familles (CIDFF)

Le lauréat de l’appel à projet lancé le 3 mai 2021 est le CIDFF du Morbihan qui oeuvre en faveur des femmes victimes de violence depuis octobre 2010. L’association a pour objectif de favoriser l’accès aux droits du public en général et des femmes en particulier par l’accueil, l’écoute et l’information gratuite, notamment au travers du lieu d’accueil de jour “Moments pour elles” à Vannes. Elle assure également l’accompagnement des femmes en insertion vers l’emploi et forme tous types de public à l’égalité entre les femmes et les hommes. En collaboration avec la Sauvegarde 56, ce nouveau dispositif répondra aux besoins exprimés au travers de l’étude confiée en 2019 au CIDFF sur les femmes du territoire de Lorient Agglomération.

  • Une action de proximité pour tous les habitants de l’agglomération lorientaise

Au-delà de la création d’un lieu d’écoute situé dans un local à Lorient grâce à la collaboration du groupe LB Habitat, le porteur de projet sélectionné a également pour mission d’agir au plus près de la population par l’animation d’un réseau de référents nommés dans chaque commune de l’agglomération. Ces personnes ressources auront vocation à offrir un premier accueil aux victimes pour mieux les orienter ensuite vers les services adéquats. En vue de pérenniser l’action, une évaluation permettra d’ajuster le dispositif dont le coût est estimé à environ 100 000 € pour la première année.