Aide aux victimes de violences conjugales : femmes, hommes, enfants
Que faire si vous subissez des violences conjugales ?
Une personne qui subie des violences n’est en aucun cas responsable, rien n’excuse un individu violent envers un autre être humain.
Si vous vous sentez en danger, vous avez le droit de quitter le domicile et de prévenir les secours (police ou gendarmerie : 17). Si vous avez des blessures ou présentez des risques pour votre santé, appelez le 18 ou le 15 ou rendez-vous aux urgences de l’hôpital le plus proche pour vous faire soigner et faire constater les faits.
![]() | Vous pouvez appeler le 3919 pour en parler si vous ne vous sentez pas prêt·e à vous rendre dans un service de police. A ce numéro, vous pourrez avoir des informations et des contacts vers les associations de proximité qui pourront vous aider. Ce n’est pas un numéro d’appel d’urgence. Le 3919 est accessible et gratuit 24h/24 et 7 jours sur 7. |
Il existe plusieurs organismes et associations qui peuvent vous accompagner (au niveau juridique, psychologique, social, professionnel…).
Le site Arrêtons les violences vous donne toutes les informations pour savoir quoi faire en cas de violences, à qui vous adressez, comment savoir si on est victime de violences, ce que dit la loi et tout ce qu’il est utile de savoir.
Vous pouvez aussi consulter les sites https://www.solidaritefemmes.org, https://commentonsaime.fr , https://cfcv.asso.fr et https://fncidff.info
Application App-elles
L’application App-elles, créée par l’association Résonantes, est la première application française solidaire des femmes victimes de violences. Elle est gratuite et téléchargeable sur iOS et Androïd. Elle vous permet :
Plus d’informations sur le site https://app-elles.fr/ |
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Dans le Morbihan
Dans le Morbihan, le Centre d'Information des Droits des Femmes et des Familles (CIDFF 56) offre un service de conseil et d’accompagnement des femmes qui subissent des violences. Cette association a également pour objectif de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes. Pour cela elle propose une aide juridique, des formations et sensibilisations sur la vie affective et sexuelle, l’égalité entre les filles et les garçons et entre les femmes et les hommes ainsi qu’un soutien pour l’autonomie des femmes dans les champs professionnels et économiques.
L’ Association France Victimes 56 propose une assistance juridique et/ou psychologique, ainsi qu’une aide dans les démarches administratives. Cette association offre un service gratuit et confidentiel pour toutes les personnes victimes d’une infraction pénale (violences conjugales, agressions sexuelles ou non, viols, cambriolages, accidents de la circulation, escroqueries, dégradations…).
France Victimes 56 a élaboré une carte des services pour les victimes de violences intra-familiales, sexuelles ou sexistes dans le Morbihan.
Pour toutes les informations d’ordre législatif, consultez le site www.justice.fr.
Retrouvez tous les contacts de proximité dans le Morbihan.
Si vous subissez des violences (conjugales et/ou intrafamiliales), vous devez en parler. Le 3919 est un numéro d’écoute national, accessible et gratuit 24h/24 et 7 jours sur 7. Il met en relation avec des professionnel·le·s qui vous écouteront, vous aideront et vous orienteront en fonction de votre situation. |
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Les conséquences des violences
Les conséquences des violences peuvent être très graves : peur, culpabilité, dévalorisation, perte de l’estime de soi, isolement, stress, décès…
Pour en savoir plus :
Retrouvez sur le site de la MIPROF les outils de formations et d’information sur les violences conjugales.
Les conséquences pour les enfants exposés aux violences sont néfastes. Ils peuvent souffrir d’anxiété, de tristesse, de détresse émotionnelle et d’insécurité. Ces souffrances se traduisent par de nombreux symptômes : troubles du sommeil, somatiques et alimentaires, repli sur soi, dépression, violences envers autrui et envers soi-même, fugues, baisse de l’estime de soi etc.
Les enfants exposés aux violences se sentent souvent responsables et veulent aider leur parent victime de violences conjugales. De plus, ces enfants n’ont pas conscience qu’ils sont victimes puisqu’ils ne sont pas la cible directe des coups.
Ces situations produisent un risque de banalisation des violences et ainsi un risque de reproduction des comportements violents. En effet, cela peut les amener à croire que la violence est un mode de résolution de conflit, qu'elle fait partie de l'intimité, qu'elle est acceptable dans une relation de couple, qu'elle permet d'obtenir ce qu'on veut... Une écoute et une prise en charge de l'enfant est nécessaire.
Voir le rapport du Centre Hubertine Auclert : Mieux protéger et accompagner les enfants co-victimes des violences conjugales
Ce que dit la loi
Les violences sont interdites et punies par la loi. Elles sont une atteinte à l’intégrité de la personne.
(Plus d’info : https://arretonslesviolences.gouv.fr)
Cela peut entrainer de 3 à 10 ans d’emprisonnement pour l’auteur·e des violences, et jusqu’à 150 000 € d’amende, voire plus en cas de viol ou de meurtre.
Le décret du 1er février 2022 considère que les enfants exposés aux violences constituent désormais une partie civile et donc des victimes et non plus seulement des témoins.
Qui contacter en cas d'urgence ?
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Police - Gendarmerie | Sapeurs-pompiers | Numéro européen des services d'urgence | Numéro d'urgence pour les personnes sourdes et malentendantes |
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SAMU (Service d’Aide Médical d’Urgence) | Numéro d’urgence de l’Enfance en Danger ( http://www.allo119.gouv.fr/) | Hébergement d’urgence | Numéro d'aide aux victimes |
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