[Sécurité routière] Intensification des actions et des contrôles dans le Morbihan

Mis à jour le 22/01/2020

"Je veux créer de l'insécurité pour ceux qui créent de l'insécurité routière"
⚠️#vousêtesprévenus⚠️

Alternatives à la sanction, prévention mais aussi intensification des contrôles... le préfet du Morbihan durcit le ton sur la sécurité routière

Patrice Faure, préfet du Morbihan, François Touron, procureur de la République de Vannes et le Colonel Pascal Estève ont présenté le samedi 12 octobre dernier à Saint-Avé, l'évolution de la stratégie en matière de lutte contre l'insécurité routière dans le #Morbihan.

Une stratégie offensive totalement assumée face aux 38 tués déjà recensés sur les routes du Morbihan depuis le début 2019.

Conséquence de ce durcissement, l'important dispositif déployé le soir-même, à l'entrée de Saint-Avé, par la Gendarmerie du Morbihan pour mener une opération de contrôle de l'alcoolémie au volant.
"La majorité des infractions relevées dans le Morbihan est due à l'alcool, un fléau contre lequel il faut lutter" et le préfet entend bien le faire avec fermeté.

Les contrôles vont se renforcer et revêtir des formes plus "originales". Ainsi, à titre d'exemple, certains contrôles feront l'objet de communications lors de leur mise en place par le biais des comptes Facebook "Préfet du Morbihan", "Gendarmerie du Morbihan" ou "Police Nationale du Morbihan" tandis que d'autres contrôles "surprise" seront menés à proximité et dans le même temps.

Le volet "pédagogie" sera également mis en oeuvre avec des alternatives à la sanction, à l'instar de ce contrôle du 12 octobre, qui va amener une quinzaine de contrevenants, dans les prochains jours, au centre de rééducation fonctionnelle de Kerpape à Ploemeur pour rencontrer des victimes d'accident de la route, accompagnés du préfet, de la sécurité routière, des forces de l'Ordre...

Cette opération de contrôle a aussi été l'occasion de faire le bilan des 6 premiers mois de l'Ethylotest Anti-démarrage (EAD) dans le département. 137 personnes ont déjà pu bénéficier de ce dispositif. Eric (prénom d'emprunt) premier conducteur à mettre en place l'EAD dans son véhicule dans le département a pu faire part de son expérience pendant 6 mois."
"L'EAD change notre rapport et notre comportement face à l'alcool, A partir du moment où je suis véhiculé, je fais attention. Je n'ai plus le droit à l'erreur.
Le communiqué de presse

Cette mesure, alternative à la suspension du permis de conduire, vise à permettre aux bénéficiaires (uniquement primo infraction, et pour un taux d’alcoolémie inférieur ou égal à 1,8 g/L) de pouvoir continuer à conduire et ainsi conserver leur activité professionnelle, tout en garantissant la sécurité des autres usagers de la route.