Police de sécurité au quotidien - lancement le 8 février 2018

Mis à jour le 17/10/2018

Avec la Police de Sécurité du Quotidien, le gouvernement s’est engagé dans une évolution des missions de la police et de la gendarmerie pour répondre à la priorité des Français : la sécurité.

C’est tout l’enjeu de la large concertation lancée par le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb le 28 octobre dernier à La Rochelle : entendre les propositions en partant du terrain. C’est pourquoi chaque policier et gendarme a pu donner son avis via des questionnaires mais aussi des réunions de proximité.

La concertation a aussi été menée au niveau départemental par les préfets avec les associations d’élus, organisations syndicales de la Police et structures de concertation de la Gendarmerie, représentants des policiers municipaux, acteurs de la sécurité privée et des transports, experts... Cette démarche a été reproduite avec leurs représentants nationaux.

A l'issue de quelques semaines d'étude des contributions, le ministre d’État, ministre de l'Intérieur a lancé officiellement la police de sécurité du quotidien le 08 février 2018 à Paris.

Ce sont 70 057 réponses au questionnaire, plus de 500 réunions dans les départements et 150 contributions nationales adressées par les syndicats, universitaires, entreprises et associations d'élus qui ont été analysées pour donner corps à la police de sécurité du quotidien.

Les premières expérimentations débuteront au cours du premier trimestre 2018.

Une volonté de se recentrer sur le cœur de métier des policiers et des gendarmes

Les policiers et les gendarmes estiment à 74 % que les tâches indues empiètent sur leurs missions essentielles, et 73 % d'entre eux jugent que les missions administratives les éloignent du terrain. Ils souhaitent se recentrer sur le cœur de métier des forces de l'ordre.

Par ailleurs, pour réellement faire reculer les incivilités du quotidien, les forces de l'ordre indiquent manquer de moyens. En effet, 78 % des personnels ayant répondu au questionnaire déclarent qu'ils n'ont pas les moyens juridiques pour agir, 70 % estiment que les condamnations judiciaires ne sont pas assez dissuasives, 68 % pointent un manque de personnel et 66 % soulignent que les procédures sont trop complexes.

Ils déclarent également ressentir une baisse de confiance des Français à leur égard.

Des propositions pour faire évoluer la situation

Pour résoudre ces problèmes, la police de sécurité du quotidien s'appuie sur plusieurs propositions issues de la consultation :

  • Rendre les condamnations judiciaires et les mesures répressives plus dissuasives
  • Développer davantage la coopération avec les polices municipales
  • Accroître la participation des habitants à leur propre sécurité
  • Simplifier la procédure pénale
  • Réduire les tâches administratives
  • Développer les démarches en ligne
  • Améliorer l'accueil des victimes
  • Disposer de plus de temps au contact avec la population
  • Donner plus d'autonomie aux acteurs de terrain

Ces propositions ont permis de dégager cinq axes pour une nouvelle stratégie d'action.

Cinq axes pour une nouvelle stratégie d'action

Gérard Collomb les a présentés le 8 février 2018, lors du lancement officiel de la police de sécurité du quotidien, en présence de nombreux policiers et gendarmes.

La police de sécurité du quotidien dessine ainsi :

  • Une Police et une Gendarmerie aux ambitions retrouvées
  • Une Police et une Gendarmerie respectées
  • Une Police et une Gendarmerie sur-mesure
  • Une Police et une Gendarmerie connectées
  • Une Police et une Gendarmerie partenariale
Télécharger PSQ_DOSSIER DE PRESSE PDF - 4,88 Mb - 09/02/2018
Télécharger PSQ_Territoires PDF - 3,40 Mb - 09/02/2018

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