Ordre national du mérite (ONM)

 

Deuxième Ordre national après celui de la Légion d'Honneur, l'ordre national du Mérite est aussi le plus jeune Ordre français et le second Ordre de chevalerie (avec l'Ordre de la Libération) a avoir été créé par le général de Gaulle.

 Historique

 Le général de Gaulle signe le 3 décembre 1963 le décret instituant et organisant l'ordre national du Mérite destiné à récompenser les « mérites distingués » civils et militaires. Ce faisant, il réserve à l'ordre de la Légion d'honneur la récompense des «mérites éminents ».

 Il comprend également trois grades : chevalier, officier et commandeur, et deux dignités : grand officier et grand-croix.

Le Président de la République a souhaité renforcer ce caractère universel par l’augmentation des candidatures féminines et la représentation de tous les niveaux.

Ainsi, la parité hommes-femmes est effective depuis le début de l’année 2008 et la promotion du bénévolat associatif vient récompenser les personnes qui s’investissent bénévolement ainsi qu’une nouvelle procédure : l’initiative citoyenne.

 Cérémonial d'admission

 Nul citoyen français n'est membre de l'Ordre National du Mérite avant qu'il n'ait été procédé à sa réception dans l'Ordre. Il s'agit en effet d'un Ordre de Chevalerie et non d'une simple décoration. Les commandeurs, officiers et chevaliers sont reçus par un membre d'un grade au moins égal à celui du récipiendaire, délégué par le Chancelier. Le Chancelier établit une « autorisation de remise ». A l'issue de la cérémonie, il est établi un « procès-verbal » portant la signature du récipiendaire et de la personne ayant procédé à la remise. Ce procès-verbal est transmis à la Grande Chancellerie qui établit alors le brevet et le transmet au récipiendaire.

 Les militaires sont reçus au cours d'une prise d'armes.

 Destinés à récompenser les services rendus au pays dans tous les secteurs d’activités, les ordres nationaux ont un caractère universel.